Tu ne serais pas accroc, si tu m'aimais vraiment!

  …ou la peur de l’a –normalité…

Mon père de rage : « Mais Bon Dieu, qu’est ce que j’ai fait au Bon Dieu pour avoir un fils pareil »

Ma mère, complètement dépassée dans son amour maternel : «  Je ne comprends pas,  vraiment non je ne comprends pas…T’es pourtant loin d’être bête ! »

Mes sœurs en chœur : «  Tu te rends compte t’es en train de foutre en l’air la famille ! »

Un voisin « connard » : «  Tu devrais avoir honte, honte ! »

Ma chéwie ( complètement pétée lors de notre première rencontre) : «  T’es vraiment bizarre comme mec ! »

Mes maîtresses (naïves et ingénues) : « T’es vraiment bizarre comme mec, mais ça m’excite ! »

Mon fils qui n’a pas encore prononcé ses premiers mots, ne pouvant se confier innocemment qu’à son propre jugement me regarde droit dans les yeux. Son regard si doux crie à la face du monde : «  Papa, je t’aime ! »

Comments

[vilaine fille]

C'est dans notre propre regard, face à nous-même, que ce "je t'aime" doit naitre..

[spleen_girls]

La conclusion est superbe

[sukeena]

salut
ce que je trouve assez anormal c'est que les gens en général ne prennent en premier lieu leur propre souffrance et non celle de celui ou ceux qu'ils aiment, en locurence toi, ici. Ils souffrent, tes proches, les miens, ceux des autres ect, mais se rendent-ils comptent que notre souffrance (que l'on subit, même si l'anorexique en moi me dit que tout va bien ds mon cas) est 10 fois plus grande?
Dans quel état seraient-ils à notre place? personne ne peut s'y mettre. Il faut juste être là et soutenir, je pense.

sinon, comment vas-tu?
je suis entrain de refaire mon blog avant d'effacer l'autre. mon père a fait des recherches et j'éspère qu'il n'est pas tomber chez moi, alors dans le doute, comme on dit!
je t'embrasse