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L'accroc Paul (ex Journal d'un Money Addict)Alcohol, money, sex, drugs and other futilities
25 novembre 2005

Time is money...Merci de bien vouloir patienter

time_is_money

J'ai appris en bon money addict que je suis à "négocier" les virages délicats avec les différents organismes et officines dont je suis débiteur de la somme de***€€€€ TTC. On m'a toujours dit de ne pas faire l'autruche, parce que c'est la meilleure position pour se faire B....R de toute façon. Souvent ces organismes après quelques lettres de relance plus ou moins menacantes, genre: "Régularisez votre situation celà vous épargnera bien des soucis" - sous-entendu "You see what I mean", vous prêtent (façon de parler) une oreille (pas la queue, faut pas exagérer!!!)attentive. "Vous connaissez peut-être actuellement une situation financière difficile, parlons-en, nous trouverons certainement des solutions qui s'adaptent à votre situation. (ouff!!!!). Appelez-nous au 892 0*******suivi d'une petite paranthèse comme si de rien n'était(0.34cts la mn), ce qui nous fait 2.23FF la minute tout de même. Et lorsque je prends mon courage à 2 mains pour appeler, je tombe inévitablement sur le petit message que vous connaissez tous: "Bienvenue chez..., cet appel vous sera facturé 0.34€ la minute....Pour un contact administratif ou commercial, composez le 1, pour joindre un conseiller, composez le 2 et bla-bla-bla). Lorsqu'au bout de 8 à 10 mn, j'arrive à avoir qq'un au bout du fil, on me demande de m'identifier par mon N° de téléphone, mon n° de contrat etc, j'expose mon problème à la 12ème minute. Vu que j'essaie de m'organiser au mieux, je prépare l'entretien, ce qui fait que je vais droit au but. Lorsque  au bout de 15 à 18 mn, j'ai négocié -ou plutôt échelonné - mon débit majoré de  pénalité de retard + 6.12€ à ,rajouter sur ma facture téléphonique.

Je vous jure être Money addict, c'est un luxe qui se paie au prix fort!

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Commentaires
I
Cela dit, disons que DA peut être considéré comme un progrès avancé assimilable aux restos du coeur, sans la communication médiatique de ces derniers, bien sûr! Reste à espérer que cette action reste caritative et ne se transforme pas en entreprise comme ce fut le cas pour Emmaüs qui, même si les efforts vers les pauvres sont encore importants, n'a plus ce seul objectif,et a surtout rationnalisé des principes financiers de rentabilité optimale, et a optimisé ses marges grâce aux nombreux bénévoles dont ils bénéficient encore... sous couvert d'un Abbé Pierre sénile et hyper-médiatique.<br /> relativisons donc et vive l'entraide entre pauvres, ruinés et endéttés!
I
Je vois que tu persistes à te prendre la tête avec l'argent. A ce niveau névrotique (et ce n'est pas une insulte mais juste un banal constat qui ne concerne pas que toi, mais une grande majorité de l'humanité contemporaine occidentalisée), tu es entièrement responsable de tes actes. L'addiction est une manière bien facile de se décharger de ses responsabilités, comme toutes les "addictions" psychologiques que tu citais plus avant.<br /> Mais si tu prends conscience, et de la valeur réelle de l'argent, et de celle de la vie, tu auras fait le premier pas vers une responsabilisation de tes actes, parce qu'un effort de reflexion, une volonté de penser par toi-même. Tu as toi-même constaté que tout ce qui vient de l'extèrieur pour t'aider n'est que leurre et ne fait que t'enfoncer un peu plus...<br /> Et même ces formidables entreprises de coaching pour aider à gérer ses finances ne sont qu'aveuglement des esprits troublés puisqu'en effet, ces entreprises à but lucratif ne peuvent survivre et faire leur blé (être rentable) qu'à la condition qu'il existe un marché, une demande, et surtout que celle-ci subsiste... Ils n'auront donc jamais interêt à vous sauver entièrement de votre soit-disante addiction! En outre, ils ne se gênent pas pour vous faire payer un prix outrageant et cynique et se faire des marges démentielles, dignes des meilleurs psychanalistes sans avoir fait les études qui cautionnent de tels dividendes.<br /> Il en est ainsi de même pour nos chers banquiers qui ne sont là que pour faire l'argent et pas du social, et qui ne prêtent pas qu'aux riches, mais endettent les pauvres qui sont les plus crédules, qui sont les plus honnêtes, car les moins puissants. Puissants, on a un poids financier, un pouvoir économique, une influence budgétaire, un impact boursier, parce qu'on pèse. Et on le sait.<br /> Le petit compte infèrieur à 10 000 euros n'est rien en comparaison, surtout quand cet argent est acquis honnêtement à travailler, et qu'il sert seulement à consommer et non à thésauriser ou à spéculer. Faire de ces comptes des comptes débiteurs, en pesant les risques est même devenu une spécialité de la plupart des banquiers en France, tout au moins. Cela permet notamment de leur proposer ensuite, ou de les allécher avec des autorisations de dépassement forfaitaire de plafond (forfait à interêt équivalent aux revolving courants style carte pass carrefour ou cofinoga, finaref) ou bien des périodes ponctuelles exceptionnelles de crédit à la consommation ou de projet, à bas interêt, mais vous liant à long terme à votre banque créditrice, et asservi plus encore que n'importe lequel des "clients" à tous les travers bancaires que l'on peut rencontrer parce que vous ne pouvez plus quitter votre banque comme çà, en claquant la porte. Vous êtes alors inféodé financièrement, et ce n'est pas une addiction, mais une arnaque, un abus de pouvoir, une publicité mensongère, une manipulation mentale et psychologique...<br /> Car nous ne devrions jamais oublier que nous ne sommes pas les clients d'une banque, nous sommes ses fournisseurs. Elle est une entreprise qui a besoin de notre argent et qui le sollicite à fore coup de matraquage publicitaire. Son but est avant tout de le faire protéger de toute dévaluation et éventuellement de le faire fructifier dans une hypothèse de thésaurisation. Auparavant, c'était un risque énorme de créer une banque et il en mourrait autant qu'il en naissait (l'histoire de la banque est d'ailleurs très interessante par ailleurs). Aujourd'hui, le risque est de plus en plus mineur, puisqu'ils se protègent de tout contre nous: garantie, frais d'assurances, taxes, frais de dépassement, frais de guichet automatique, frais de gestion,etc. La plus grande diffculté est de se faire une place parmi les monstres financiers. <br /> Et donc, tout ce préambule pour te distraire un peu avec une petite blague moralisatrice, mais tellement vraie...<br /> Je te la... compte?<br /> <br /> "Un type est convoqué au centre des impôts pour répondre a des questions concernant sa situation fiscale. Sa femme lui conseille de porter des vêtements troues et des chaussures usées.<br /> - Laisse-leur penser que tu es pauvre !<br /> <br /> Fort de ce conseil mais encore hésitant , il demande ensuite a son avocat comment il doit se vêtir :<br /> - Ne vous laissez pas intimider ! Portez votre meilleur costume et votre plus élégante cravate.<br /> <br /> Notre homme est bien embarrasse. Avec tous ces conseils, il ne sait toujours pas comment s'habiller. En désespoir de cause, il va voir son rabbin. Il lui expose son cas, les 2 avis contradictoires et lui demande ce qu'il doit faire.<br /> <br /> Le rabbin lui répond :<br /> - Une femme, sur le point de se marier, demande a sa mère ce qu'elle doit porter pour sa nuit de noce. "Porte une longue chemise de nuit de flanelle qui ferme jusqu'au cou", lui répond-elle.<br /> Mais lorsque la future mariée pose la même question a sa meilleure amie, celle-ci lui répond : "Porte ta nuisette la plus sexy,<br /> celle avec un décolleté jusqu'au nombril".<br /> L'homme interrompt le rabbin :<br /> - Qu'est ce que tout ça a à voir avec les impôts ?<br /> Le rabbin hoche la tête :<br /> - Quels que soient les vêtements qu'elle porte, elle se fera baiser..."
L'accroc Paul (ex Journal d'un Money Addict)Alcohol, money, sex, drugs and other futilities
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